Shi Yuqi confirme, première pour Antonsen
C'est un duel auquel il faudra certainement s'habituer : pour la troisième fois cette année, Shi Yuqi et Jonatan Christie ont livré un nouveau duel, et comme aux IFB il y a tout juste une semaine, c'est le Chinois qui est sorti vainqueur d'un affrontement de presque une heure.
L'Indonésien a pourtant paru le match en main, patient et plus frais physiquement pour empocher la première manche (21-16). Certainement fatigué par l'enchaînement des matchs, le Chinois s'avère cependant être un fin tacticien et remet les compteurs à égalité (16-21, 21-14). Discipliné, moins puissant mais plus malin, le vainqueur des IFB prend finalement le large face à un Jonatan Christie encore un peu trop tendre (16-21, 21-14, 21-14). Pour se hisser en finale, le Chinois devra dominer demain Sameer Verma, qui ne s'est lui pas employé pour prendre le dessus sur Pochtarov (21-14, 21-16).
L'Indien a d'ailleurs pu apprécier ensuite la victoire de son frère, Sourabh Varma, qui est finalement parvenu à faire tomber Marc Zwiebler en trois sets (21-15, 16-21, 21-15) et qui retrouvera demain un certain Anders Antonsen.
Déjà sur le devant de la scène au Danemark en se hissant jusqu'en quarts de finale, Antonsen récidive cette semaine en Allemagne. A 19 ans, le Danois voit pour la première fois de sa jeune carrière le dernier carré d'un tournoi Grand Prix Gold. Pour se défaire du coriace Fabian Roth, le Scandinave aura cependant dû s'employer une heure durant (21-12, 19-21, 21-14).
D'abord largement dominateur (21-12), Antonsen peine en début de seconde manche (3-9) mais c'est bien lui qui bascule en tête à la pause (11-10). L'Allemand, revenu en trombe depuis le mois de septembre après une longue blessure, ne lâche pas l'affaire pour autant et égalise à un set partout (21-12, 19-21). Mais Antonsen sait que l'opportunité est trop grande pour la laisser passer, et dans un troisième set qu'il domine sans trembler, il s'en va disputer une première demi-finale sur le prestigieux circuit GP Gold (21-12, 19-21, 21-14 en 1h). Opposé à Sourabh Varma demain, nul doute que le Danois aura les crocs pour voir encore un peu plus loin...
Zheng/Chen intraitables, les Adcock s'en sortent
Seuls locaux encore en lice au stade des demi-finales, les Allemands Fuchs/Schoettler ont écarté les Britanniques Hall/Mills (21-16, 21-18) pour retrouver demain les Danois Astrup/Skaarup Rasmussen. Déjà demi-finalistes à Paris la semaine passée, les Scandinaves ont eu toutes les peines du monde à se débarrasser de leurs compatriotes Christiansen/Daugaard (21-18, 16-21, 21-19).
Dans le bas du tableau, ça passe logiquement pour les Taïwanais Chen/Wang qui seront opposés demain aux Malaisiens Ong/Teo, tombeurs des solides Chinois Huang/Wang (21-15, 24-26, 21-18).
Après une semaine exceptionnelle à Coubertin, les jeunes chinoises Chen/Jia poursuivent elles sur leur lancée et écartent Fruergaard/Thygesen (21-18, 21-14) pour défier les Indonésiennes Nuraidah/Pradipta en demi-finale. La deuxième affiche opposera l'autre paire chinoise en vue à Paris, Huang/Li, aux têtes de séries n°2 thaïlandaises, Kititharakul/Prajongjai.
Comme elle nous y a habitué, Chen Qingchen s'offre à nouveau le luxe de briller sur deux tableaux à Sarrebruck. Aux côtés de Zheng Siwei, les Chinois n'ont pas traîné pour écarter les locaux Fuchs/Efler (21-13, 21-12) et retrouver Ruponen/Hogstrom pour une place en finale. Demi-finalistes au Danemark mais éliminés prématurément à Paris, les Adcock reviennent petit à petit en haut de l'affiche après une tournée asiatique houleuse. Face à la paire chinoise Wang/Huang, en vue sur le circuit Super Series cette saison, les Britanniques ont sauvé un volant de match pour rejoindre les demi-finales (21-16, 18-21, 23-21 en 1h08') et défier les solides malaisiens Tan/Lai pour la première fois.
En simple dames, aucune surprise puisque les quatre premières têtes de série se retrouvent dans le dernier carré. Parmi elles, trois thaïlandaises et donc un duel 100% thaï entre Buranaprasertsuk et Jindapol, tandis que Busanan Ongbamrungphan défiera la redoutable He Bingjiao, couronnée à Paris dimanche dernier, et vainqueur de Mette Poulsen sans difficultés (21-16, 21-15 en 30').
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